BDSM : Abus - Limites - Aspect légal.
L’abus peut arriver quand l’échange de pouvoir fait perdre le contrôle et de savoir doser, d’une façon adéquate, le pouvoir consenti. Quand un jeu SM dépasse le SSCN (Sain, Sur, Consentit, Négocié) il devient pathologique.
• Oublier un captif ligoté, laisser un captif seul, ne pas détacher rapidement. Dans d’autres cas, l’abus vient d’un problème psychologique, quand par exemple un soumis désire être battu parce qu'il a une mauvaise estime de soi, qu’il pense qu’il mérite d’être humilié, il peut consentir au-delà du simple jeu. Quand une fille réclame une mise en scène de viol et accepte d’être violée réellement, le jeu n’est plus sain, il devient pathologique.
Limites.
Une minorité des pratiquants peuvent menacer leur intégrité physique ou leur vie dans des jeux SM excessifs ou mal négociés. La plupart des pratiquants SM sont dominants ou soumis-es dans des situations spécifiques, mais dans leur vie ordinaire, ils ne sont pas soumis-es ni dominants.
• Une personne devrait comprendre que la domination pendant un jeu SM est une mise en scène qui s’arrête dès la fin de jeu, la vie réelle avec ses règles, ses hiérarchies reprend.
• Dès la fin de la séance, les pratiquants retrouvent leur mode de vie, à la façon de nombreuses pratiques intimes, dès la fin du rapport sexuel, le couple redevient une entité sociale. On n’humilie pas hors séance, on n’inflige pas la douleur hors contexte.
• Rappel: Si le jeu SM continue hors contexte, ! il devient pathologique. Si la personne pense que les rapports sadomasochistes sont les seuls moyens pour nier des liens avec les autres, il y a probablement un problème psychologique profond. Le jeu peut devenir dangereux. Les sadiques ne sont pas des pratiquants des jeux SM mais des gens qui peuvent mettre l’intégrité physique ou mentale des autres en danger.