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  D/s 📌 -Checklist 📌 -Consentement.

  Domination et soumission (D/s), ne doivent pas être confondues avec Sadomasochisme (SM).
De nombreuses personnes confondent D/s et SM, qui constituent en réalité deux choses différentes.

Le terme "Sadomasochisme" est dérivé des mots "Sadisme" et "Masochisme". Dans le contexte des activités sexuelles et consensuelles, sadisme et masochisme ne sont strictement pas des termes identiques, il existe une différence signifiante de l'usage médical et psychologique de ces deux termes. Le sadomasochisme réfère à un aspect physique du BDSM. Le sadisme décrit un plaisir sexuel dans lequel une personne prend plaisir un infligé une douleur, à dégrader ou à humilier une autre personne. Le masochiste, lui apprécie toute sorte de souffrance physique ou morale dans un scénario consensuel.


  Les apparences font croire que les pouvoirs dans une relation vont du dominant vers l'esclave. Ceci est quelque peu simpliste. Les deux ont des pouvoirs, mais selon des moyens différents. Le dominant dispose de l'autorité suprême. La soumise est en réalité à l'origine de la plupart des actions. Pour prévenir une mauvaise compréhension des rôles de chacun, les joueurs devraient comprendre les différences entre dominant ou maître, et soumise ou esclave.
  La Domination/soumission est un jeu de comportements et de désirs dans lequel une personne souhaite être dominée, par une ou plusieurs autres personnes, dans un but érotique et sexuel. Il peut être intensément physique, parfois allant au sadomasochisme. Dans la Domination/soumission, les deux partis prennent plaisir à être Dominants ou dominés.
Les personnes qui choisissent le rôle supérieur sont appelés Dominants ou Doms, voire Maîtres, pour les hommes et Dominatrices ou Dominas, voire  Maîtresses, pour les femmes. Les personnes qui choisissent le rôle subordonné sont appelés soumis et soumisses.
👉 voir page: BDSM-Lexique

D/s est un jeu dans lequel les deux partenaires sont consentants et cherchent tous deux à mettre en scène, à s'approcher de leurs fantasmes. Dans la sexologie, ce type de comportement inclus une exploration mutuelle des rôles, émotions, et activités dans laquelle il est plus difficile sans l'aide d'un partenaire jouant un rôle complémentaire. Le jeu D/s est un échange consensuel entre les complices, basé sur la confiance, la communication et le respect mutuel, dans lequel les partenaires peuvent s'explorer émotionnellement. Un code de sécurité ou safeword est souvent utilisé dans la D/s, dans le cas préventif où le Dominant exécuterait un geste susceptible de dépasser les possibilités de la personne soumis.


  Dans ce jeu le code de sécurité est important dans le cas où la limite serait franchie, allant au-delà des limites supportées par la personne dominée. Une fois le code de sécurité prononcé, le Dom doit immédiatement cesser toute activité.
👉 voir page: Safeword-Codes de Couleur 

Une relation D/s peut être sexuelle ou non, à long ou à court terme, et intime ou anonyme. Un bon nombre des complices recherchent une intensité essentielle, une confiance et une intimité requise dans le cas d'une relation aussi sincère que possible.

Il est possible d'avoir plusieurs partenaires durant une relation D/s dans laquelle le dominé peut être soumis par plusieurs Dominants et dans laquelle un Dominant peut soumettre plusieurs dominés. L'amour sincère n'est pas une obligation dans la D/s, et les partenaires peuvent exprimer un sentiment profond ou aucun sentiment.
Existe aussi la Dom/soum sans contact physique, qui peut s'effectuer par téléphone, courriel, etc.

Le jeu des relations entre le Maître et son esclave est subtil et délicat.
L'autorité est un savant jeux d'équilibre, le moindre faux pas rompt
l'harmonie et au-delà brise la considération que l'un porte à l'autre.
Tout être humain a ses limites, et nul Maître ne peut aller au delà
des limites acceptées moralement ou physiquement par son esclave.
Tout dérogation à cette règle peut être mortelle.

"Le lien"  Vanessa Duriès -romancière-essayiste française- 1972-1993.

  Checklist (*)

  Les vrais amateurs de D/s ou BDSM savent que la limite entre le supportable et l’insupportable, le plaisir et le déplaisir, l’acceptable et l’odieux, est ténue. Il faut donc connaître les goûts et dégoûts du ou de la partenaire. Soit on parle, on explique, soit on répond à un questionnaire très élaboré et assez connu dans le milieu SM.

Ce questionnaire peut être rempli par la personne soumise en attribuant des notes allant de 0 refus total à 5, plaisir complet, ou, pour les pratiques non encore réalisées, un point d’interrogation et les mêmes notes, partant du refus d’essayer 0, jusqu’à 5, envie impérieuse…
Une liste de ce genre a pour utilité simplement de savoir où le sujet se situe dans son ressenti, dans ses pratiques passées et dans ce qu'il aimerait vivre. Ce genre de liste ne veut aucunement dire que je pratique en séance ses activités, mais dire le contraire pourrait être faux aussi. Une telle liste est utile pour déterminer les limites, les fantasmes à vouloir vivre et situer le sujet/soumis.


  Très souvent un sujet dit:  "Je veux vivre tout". Alors "tout"... est un grand mot. Cette liste aide à déterminer ce que "tout" peut vouloir dire. Elle sert tout d'abord à estimer les probabilités et compatibilités d'entente entre deux personnes qui souhaitent former un couple Bdsm (un Dominant et un dominé). Chacun se doit de remplir la liste de son côté, en n'omettant pas de dire honnêtement et franchement ce qui lui plaît et ce qui lui déplaît, ce qu'il souhaite essayer vivement, ce qu'il souhaiterait essayer plus tard, ce qui le laisse indifférent et ce qui le choque aussi. Elle sert notamment à évoluer, à essayer de dépasser ses propres limites du début.


 
📌 Vous trouverez le "Jeux de Domination-soumission", le "Manuel de Dressage d'Esclave", le "Guide de Dominatrice" en pdf, et trois "Checklist" en word, page:  Téléchargements
Il y a deux sortes de passions, les passions que nous avons et les passions qui nous ont.  A. Karr.
  Consentement.

  L'être humain ne naît pas fort ou faible, dominateur ou soumis. Il adopte l'une ou l'autre de ces attitudes en fonction des circonstances. La domination est un acte banal que nous exécutons chaque jour sans même en prendre conscience. Exemple: lorsque nous provoquons une interruption dans l'activité d'une personne afin d'obtenir d'elle un service, nous faisons un acte de domination.

L’exploration des fantasmes les plus enfouis nécessite confiance, tolérance et respect mutuels. Chaque partenaire signifie clairement en amont et pendant le jeu ses attentes et ses limites. Le jeu s’élabore autour de règles élémentaires: Protection (le maître ou la maîtresse veille à la sécurité du partenaire et le lui fait savoir), Bien-être psychologique (toute forme de jugement est exclue au profit du plaisir), Compréhension des désirs, des appréhensions et du refus.

Dans le BDSM on ne fait jamais ! rien qui n'est pas consenti à l'avance. Il ne peut pas y avoir de domination réelle, si Maître et soumise ne conçoivent pas comme bases de leur relation les éléments suivants : Le respect de l'autre, la franchise, la sincérité, la complicité.