Accueil Definition-Notions Pratiques-Niveaux Sain-Patho-Slavery Attirances-Questions Etapes-Subconscient Motivations de Soum Degrés Soumission Contrat-12 Positions Checklist-Notions Douleur-Subspace Safeword-Codes Début-Premiers Pas Début-Sûreté-Séance Abus-Limites-Légal BDSM Lexique
Bondage-Sensations Bondage-Seins Bandeau-Baillon Collier-But-Barres Pinces-Seins-Usage Fessée-Outils Canne-Cravache Fouet-Catégories Martinet-Notions Martinet-Technique Ventouses-Rosebud Aiguilles-Electro Cire-Glaçons Dilatation-Urtication Urophilie-Lavement Punition-L'Après
Autres Pratiques Fetichismes Sexuels Cunnilingus-Clitoris Point G-Conseils Orgasme-F. Fontaine Fellation-Technique Éjaculation Précoce Sodomie-FemDom Jouets Sexuels-Toys
Lexique Pervers Sites-Pièges-Cams Téléchargements Liens-Sondages
Cont@ct
Diaporama
   Abus -Limites -Aspect légal.

  L’abus peut arriver quand l’échange de pouvoir fait perdre le contrôle et de savoir doser, d’une façon adéquate, le pouvoir consenti. Quand un jeu SM dépasse le SSCN (Sain, Sur, Consentit, Négocié) il devient ! pathologique. Oublier un captif ligoté, laisser un captif seul, ne pas détacher rapidement. Dans d’autres cas, l’abus vient d’un problème psychologique, quand par exemple un soumis désire être battu parce qu'il a une mauvaise estime de soi, qu’il pense qu’il mérite d’être humilié, il peut consentir au-delà du simple jeu.
Quand une femme réclame une mise en scène de viol et accepte d’être violée réellement, le jeu n’est plus sain, il devient pathologique.

 
 
Limites: Une minorité des pratiquants peuvent menacer leur intégrité physique ou leur vie dans des jeux SM excessifs ou mal négociés. La plupart des pratiquants SM sont dominants ou soumis-es dans des situations spécifiques, mais dans leur vie ordinaire, ils ne sont pas soumis-es ni dominants.

Une personne devrait comprendre que la domination pendant un jeu SM est une mise en scène qui s’arrête dès la fin de jeu, la vie réelle avec ses règles, ses hiérarchies reprend. Dès la fin de la séance, les pratiquants retrouvent leur mode de vie, à la façon de nombreuses pratiques intimes, dès la fin du rapport sexuel, le couple redevient une entité sociale. On n’humilie pas hors séance, on n’inflige pas la douleur hors contexte.

Rappel: Si le jeu SM continue hors contexte, il devient pathologique. Si la personne pense que les rapports sadomasochistes sont les seuls moyens pour nier des liens avec les autres, il y a probablement un problème ! psychologique profond. Le jeu peut devenir dangereux. Les sadiques ne sont pas des pratiquants des jeux SM mais des gens qui peuvent mettre l’intégrité physique ou mentale des autres en danger.
  Une idée répandue dans certains milieux Sadomasochistes, est que certaines personnes pensent que ces jeux sont un moyen de régler leurs problèmes psychologiques ou sexuels. La pratique des SM dans ces cas devient une sorte de fausse thérapie. Il s’agit en vérité de répondre à des besoins psychologiques incohérents ou de nature pathologique. Il ne faut pas confondre le sentiment de bien être, que les pratiquants décrivent après une séance de BDSM, avec l'idée que ces jeux peuvent jouer le rôle d’une thérapie car ces jeux n’ont pas d’effet réel durable sur la santé mentale ou physique de la personne, mais un effet apaisant provisoire.

A distingué aussi les corrections que les jeux BDSM peuvent apporter dans la vie sexuelle ou mentale des gens et une thérapie. Quand une femme décrit que le fait d’être ligotée peut améliorer sa sexualité en l’aidant à s’abandonner, elle exprime un problème sexologique. Le ligotage est un moyen, comme l’alcool pour désinhiber. Il est utile occasionnellement, avec une personne précise, et sans abus. Le ligotage, ne peut pas être thérapeutique, ne peut pas traiter la timidité ou l’anxiété.


  Un homme ! souffrant de mauvaise estime de soi, il peut trouver dans les jeux SM un apaisement. En étant dominateur, il exprime durant une séance ce qu’il lui manque dans la vie réelle, mais cette expression ne peut pas servir hors de contexte de jeu. Il peut trouver un apaisement en étant soumis ce qui risque d’intensifier sa mauvaise estime de soi ou de la cultiver.

On peut dire ainsi, que les jeux BDSM, et les SM en particulier, ne changent rien, n’améliorent pas et n’aggravent pas un problème psychologique, sauf en cas d’abus ou de jeux pathologique.

Il est malvenu
! d'exploiter les faiblesses, où la mauvaise estime
de soi d'une partenaire et sa demande doit être parfois rejeté.

Le jeu des relations entre le Maître et son esclave est subtil et délicat.
L'autorité est un savant jeux d'équilibre, le moindre faux pas rompt
l'harmonie et au-delà brise la considération que l'un porte à l'autre.
Tout être humain a ses limites, et nul Maître ne peut aller au delà
des limites acceptées moralement ou physiquement par son esclave.
Tout dérogation à cette règle peut être mortelle.

"Le lien"  Vanessa Duriès -romancière-essayiste française- 1972-1993.

  Autres Limites  -Aspect Légal.


  Le Maître doit s'assurer que sa candidate soumise, bien que majeure civilement, ait une maturité sexuelle suffisante pour pratiquer le BDSM. Dans la plupart des cas l'âge de la majorité civile, de 18 ans, est ! insuffisante pour pratiquer le BDSM.

En France, la majorité civile elle est fixée à 18 ans depuis la loi du 5 juillet 1974.


Lorsqu'une soumise semble fragile sur le plan affectif, psychologique ou physique, il est de la responsabilité du Maître de la dissuader de pratiquer. Si le Dominant constate que la relation D/s en cours est vraiment néfaste pour la soumise, il doit arrêter la relation.

En France, l'abus de faiblesse est un délit pouvant entraîner des poursuites.


Le ! proxénétisme est à proscrire absolument dans toute pratique BDSM.  

En France l'incitation à la prostitution relève du code pénal.



  Toute relation D/s, passée ou en cours, exige une discrétion absolue de part et d'autre. Le compte rendu de situations est néanmoins possible sous couvert d'anonymat et avec le consentement des deux parties.

Rappel: Le respect de l'anonymat face au monde hors BDSM est impératif.

Il existe une limite au niveau de laquelle la tolérance cesse d'être une vertu.  E. Burke.