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  Degrés de Soumission 📌-Dépersonnalisation.

  Chaque relation Domination/soumission est différente l’une de l’autre, puisque chaque acteur a ses propres envies, son propre caractère et personnalité. Chaque partenaire a des envies différentes, Dom et soum, mais chacun a des moyens différents pour les satisfaire. Certaines relations vont aller extrêmement loin d’autres resteront superficielles, certaines seront ponctuelles d’autres très suivies...

Divers termes sont utilisés pour désigner une personne soumise : soumise, poupée, jouet, esclave, chienne, pouliche, servante, bonniche, élève, apprentie, ou encore en anglais comme : bottom, sub, slave, etc. Si les mots sont utilisés sans égard de distinction par plusieurs, pour d’autres, chaque terme est synonyme d’un état bien précis de soumission.

Ainsi, il peut arriver qu’une personne vous déclare vouloir devenir votre esclave dévouée, signifiant par là la scène du samedi soir autour d’un repas aux chandelles avec les menottes, une fois de temps à autre... ce qui est différent de l’esclavagisme 24/24... Entre ces deux extrêmes, plusieurs zones intermédiaires. Il y a une ample matière à réflexion... et discussions entre les partenaires.


  La complexité des relations D/s et leur unicité, font que ce relations sont très difficiles à cataloguer. J’ai pourtant trouvé une classification bien faite et intéressante, parce que chaque catégorie est très bien définie, avec une progression logique.
Classification faite par Diane Vera "9 levels of submission", paru dans "The Lesbian SM Safety Manual" dans les années 80 et comporte neuf degrés de soumission, allant de la soumission légère à la plus poussée.
Rappel: Le Maître a une esclave, pas une soumise. Le Dominateur a une soumise.
  1 -La Masochiste non soumise ou la fetichiste sensuelle.
Non intéressée par la servitude, l’humiliation ou de "donner" le contrôle à autrui, elle est intéressée seulement par la douleur et/ou une sensualité plus "épicée", toujours sous son propre contrôle et terme, pour son plaisir personnel. Désir de recevoir seulement que des sensations corporelles et nullement intéressée d’être utilisé pour servir un partenaire aux besoins "sadique".

 
2 -La pseudo soumise, non-esclave.
Non intéressée de "jouer à l’esclave", mais intéressée à d'autres rôles de soumission, comme les scènes de professeur d’école, infantilisme, travestisme forcé. Souvent intéressée par l’humiliation, mais non de servir un Maître même en jeu. Va largement décider du jeu et des règles.

 
3 -La pseudo soumise, esclave par jeu.
Aime "jouer" à l’esclave. Aime se sentir soumise et servir un Maître et dans certains cas, aime être utilisé pour satisfaire son partenaire aux besoins sadiques, mais dans tout les cas, sous ses propres termes et conditions.
Dicte largement le déroulement de la scène. Souvent des adeptes fétichistes comme par exemple les admirateurs de pieds (foot fetish).

 
4 -La vraie soumise, non-esclave.
Donne le contrôle à son partenaire, d’une façon temporaire et sous certaines limites négociées.
Trouve sa satisfaction dans les aspects de la soumission autre, que de servir ou d’être utilisée par un Maître. Excitée par le suspense, la vulnérabilité et/ou de donner la responsabilité à son partenaire. Ne contrôle pas ou très peu la scène, excepté dans les détails larges, mais recherche son plaisir direct (contrairement d’avoir du plaisir de plaire au dominant).

  
5 -La vraie soumise, esclave par jeu.
Donne le contrôle à son partenaire d’une façon temporaire et durant certaines scènes, d’une façon brève et sous certaines limites négociées. Trouve sa satisfaction de servir et d’être utilisée par son dominant, mais seulement pour le plaisir, souvent érotique. Peu aimer ou non, la douleur. Si aime la douleur, l’aime d’une façon indirecte, être utilisée par un(e) partenaire aux besoins sadiques et la soumise met peu de limites à cet aspect de la scène.

 
6 -Esclave court terme, sans se commettre mais plus qu'un jeu soumise.
Donne le contrôle à son partenaire, normalement sous certaines limites et restrictions, pour servir et être utilisé par le dominant, pour des occasions aussi bien érotiques que non érotiques, mais seulement quand la soumise en a envie. Peu également devenir esclave "à plein temps" mais pour une période déterminée, par exemple plusieurs jours, mais peu décider d’arrêter quand elle le veut. Peu avoir ou pas, une relation à long terme avec un(e) Maître(sse), sauf que la soumise a le dernier mot pour quand elle va servir son Maître.

  
7 -A temps partiel, consensuelle mais vraie esclave.
A une relation avec un Maître et se considère propriété du Maître en tout temps. Veux obéir et satisfaire le Maître autant dans les activités quotidiennes non érotiques qu’érotiques. Va souvent consacrer de son temps à d’autres activités telles que le travail, mais son Maître aura le premier choix sur son temps libre.

  
8 -Esclave à temps plein.
À part de quelques règles de base, et limite, l’esclave considère d’exister seulement pour le plaisir et le bien-être du dominant. Par contre, l’esclave va exiger d’être considérée comme la plus grande possession de son dominant. Sa situation étant pas très différente de la situation traditionnelle de la femme au foyer, excepté que dans la philosophie SM, sa position est consensuelle. Ce qui est encore plus vrai, si l’esclave est mâle. À l’intérieur de la philosophie SM, un esclave va entrer dans une relation avec un dominant, après avoir considérée avec soin cette relation, à cause de la magnitude du don de soi, et du pouvoir donner au dominant. L’esclave est aussi encore plus conscient des dangers de ce type de relation, et va y entrer après entente extrêmement claire et précise, plus encore, du type d’entente que peut précéder un mariage.

 
9 -Esclave totale, consensuel et sans limites.
Une fantaisie idéale, qui n’existe probablement pas dans la réalité. Excepté pour certain type de religions ou sectes, ou le consentement est induit par dépersonnalisation et donc pas consensuel et éventuellement par des pressions sociales ou économiques.
Certains puristes SM vous diront qu'un esclave n’est pas un esclave, si elle n’est pas prêt à faire n'importe quoi qui peut lui avoir été ordonnée, par son Dom. L’auteur de ses lignes a rencontré des gens qui se disent esclaves sans limites, mais l’auteur à ses raisons que la raison explique, de douter de la véracité de ces affirmations.
  Dépersonnalisation.

  La dépersonnalisation, plus connue sous l’expression caricaturale de lavage de cerveau, "brainwashed" en Anglais, est un processus d'endoctrinement forcé, qui a pour but de réformer la pensée et de produire chez le sujet le comportement désiré. La dilution du "Moi" au profit d’une entité... supérieure !

La personne humaine se compose de plusieurs couches qui se construisent successivement l’une sur l’autre au cours de l’évolution. C’est ainsi que nous sommes tous encore "porteurs" de notre enfance, de notre période scolaire, etc. La culture, avec les jugements de valeur qu’elle implique dans tous les domaines, est un élément tellement complexe que nous l’avons reprise purement et simplement d’un nombre restreint de personnes avec lesquelles nous entretenons des liens affectifs privilégiés, notamment nos parents.

Toute notre évolution ultérieure s’accomplit continuellement dans la confrontation avec notre passé. Cela signifie que, normalement, toutes les influences que nous subissons font d’abord l’objet d’un jugement intérieur.

La dépersonnalisation consiste à fermer autant que possible toutes les couches à un moment donné et à y superposer une image tout à fait différente de la personne, image qui ne communique plus avec le substrat mais est alimentée de l’extérieur.


 
📌 "Degrés de Soumission" ainsi que "Les Attirances en 46 Questions" existent en pdf, page:  Téléchargements
Tout amour est une servitude.  Henry de Montherlant.