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   Safeword -Codes de Couleur -Notions.

  Safeword: Le safeword est un signal d'urgence, le pouce ! On arrête ! du jeu SM qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. Le droit de veto "francophone", dans le SM, désigne l'éventuelle possibilité de refus catégorique que peut opposer la personne qui se fait dominer envers une action qui lui déplaît, et ne doit pas, en ce sens, être confondu avec le code de sécurité, destiné, lui, à alerter le partenaire d'un danger potentiel dont il n'aurait pas conscience.

Dans un souci d'éviter toute confusion avec d'éventuelles suppliques qui seraient simulées dans le cadre du jeu SM, les partenaires conviennent en général d'un mot magique qui sera sans ambiguïté reconnue en tant que safeword verbal, comme par exemple: Stop ! ou tout bonnement le prénom de la personne dominante, qui appelle rapidement à l'abandon des rôles incarnés, ou bien une codification par couleurs inspirée des feux rouges.

Quant aux safewords non verbaux, rendus nécessaires par l'usage des bâillons, une pratique couramment répandue consiste, pour celui qui domine, à placer un trousseau de clés dans la main, ou une pièce de monnaie de la personne qu'il prive de la parole, que celle-ci le laisse tomber à terre, et l'alerte d'urgence sera implicitement donnée, ou le droit de veto invoqué.

Rappel: Code de sécurité ou droit de veto, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements.
  Le Safeword peut être prononcé pour différentes raisons, par exemple: positions inconfortables devenant douloureuses, problèmes de circulation sanguine dus à des liens trop serrés ou dus à une mauvaise position, puisque le simple fait d'avoir les poignets plus hauts que la tête, suffit souvent à interrompre l'acheminement du sang dans les mains, aussi lâches les liens puissent-ils être, indisposition physique de la soumise, nausée, malaise, troubles cardiaques, etc.

Douleurs dus à des accessoires, comme corset qui devient insupportable, collier qui vient à gêner la respiration, vibromasseur ou boules de geisha qui commencent à irriter les muqueuses sensibles, le simple port de talons-aiguilles en station debout peut parfois se transformer en un réel supplice.

La peur, qui altère les sens et modifie le ressenti, peut provoquer de terribles chocs émotionnels. L'excitation tout autant, et la simple joie de réaliser un fantasme sexuel, peut-être enfoui de longue date dans la conscience, suffit bien souvent à faire terriblement accélérer les rythmes cardiaques. Dans de tels moments, des troubles psychologiques insoupçonnés peuvent jaillir à la surface, causant une détresse qui, aussi incompréhensible puisse-t-elle paraître, n'en est pas moins réelle et justifie une interruption immédiate du jeu.
  Codes de Couleur.

  Exemple d'utilisation des codes de couleurs, couramment utilisés en BDSM et particulièrement approprié aux relations naissantes, présenté ici sous la forme d'un exemple d'agrément mutuel…

À tout moment, le dominant peut poser la question "Couleur ?" à la soumise, dont le devoir est de répondre, en toute honnêteté, c'est-à-dire, sans tentative de manipulation, par la couleur qui indique son état d'esprit du moment, selon les codes décrits ci-dessous. La soumise peut également, si elle le juge approprié, donner spontanément à son partenaire des indications sur son état émotionnel à travers un de ces codes de couleurs, sans que rien ne lui soit demandé.

Dans l'idéal, les codes de couleur devraient être considérés comme des informations données en dehors de toute conversation, immédiatement oubliés, comme une lecture instantanée qui n'appelle aucune discussion et commentaire, mais simplement une orientation pour la suite des événements.


Vert: L'action peut continuer sans souci, la soumise se sent très à l'aise.

Orange: L'action s'intensifie, en bien ou en mal, mais elle peut se poursuivre. Le code "orange" n'indique pas ici qu'il faut ralentir ou s'arrêter, mais plutôt continuer… en veillant toutefois à ne pas augmenter trop rapidement l'intensité de l'action. De par le paradoxe du BDSM, qui allie souvent des opposés (crainte et désir, caresses et tourments, liberté et contrainte), pour générer le plaisir, l'orange représente, entre le vert et le rouge, une sorte d'idéal où des pôles inverses s'équilibrent…

Rouge: L'action devient trop intense, et la soumise préférerait la voir se ralentir. Le rouge n'a pas valeur de safeword : si le plaisir du dominant est de continuer l'action, et même de l'intensifier, libre à lui… tout en sachant que son plaisir commence peut-être à se faire au détriment de celui de sa partenaire. Cependant, tant que le safeword n'est pas prononcé, l'accord est implicitement donné par la soumise pour que l'action se poursuive.

  Il est à noter que le code "rouge" peut être utilisé par la soumise pour signifier à son compagnon qu'elle est sur le point d'invoquer son safeword : bien souvent en BDSM, une situation difficile à supporter est aussi une situation que l'on a des réticences à quitter, et le jeu peut devenir dangereux… la soumise hésitera moins à dire spontanément "rouge" (qui n'arrête pas le jeu) qu'à prononcer son safeword. Charge alors au dominant, selon l'action, de juger de la suite à adopter : continuer, ralentir, avancer progressivement, parler…

Beige: Ironique, qualifié d'anti-safeword, sous-entendant que la soumise s'ennuie au point de songer à la couleur de ses murs, le "beige" a valeur de provocation envers le dominant.


    * Codes de couleur: texte du Khayyam:   http:/mehere.free.fr/
La plus grande pulsion n'est pas la libido mais le besoin de sécurité.  J. Delumeau.