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   Douleur -Endorphines -Subspace -Niveaux.

  Douleur: La douleur est un vecteur physique et psychologique de jouissance dans la relation consensuelle. Abandon, perte de repères, dépassement des limites personnelles, la douleur subie volontairement permet de s’abstraire de la réalité, parfois même d’atteindre des états de conscience altérée.

Si le facteur psychologique est prépondérant dans l’association douleur plaisir, essentiellement en fonction de l’histoire personnelle, elle s’explique également physiologiquement et chimiquement. Lorsqu’une douleur dépasse le quart d’heure, le rythme cardiaque s’accélère augmentant la pression sanguine et la sensibilité, et le corps produit des sécrétions d’endorphines* dont l’effet est proche de la morphine, avec l'apparition d'un sentiment d’euphorie, voir de transe. Là où ce trouve le plaisir et aussi longtemps qu'il s'y trouve, il y a absence de douleur.


  Subspace: Le subspace est un état de conscience modifié, qui fluctue entre l’état conscient et inconscient.
Un monde entre l’esprit et le corps, un monde de pures sensations, d’émotions et de profonds échanges d’énergie, une "traversée" dans laquelle la pensée logique et le raisonnement n’ont plus leurs places. Le Dominant est là pour guider la personne soumise dans ce "voyage". Certaines personnes soumises s’immergent dans les sensations à tel point qu’elles perdent la notion du temps, de leur propre identité et de leur environnement. Plus le subspace est profond, plus cette altération est importante.

La personne en subspace n’a plus la moindre idée du temps écoulé. Un cocktail chimique se déclenche dans le corps.
Les endorphines, la dopamine, l’adrénaline et d’autres substances se précipitent dans le cerveau et modifient l’état de conscience sous l’influence de la douleur. Ce cocktail peut rester actif durant 2 à 3 jours produisant une certaine euphorie, ensuite la métabolisation s’est faite et les effets euphoriques s’évanouissent.
  Durant cet état de subspace, la personne soumise n’arrive parfois même plus à s’exprimer de manière compréhensible. Elle est dans un état de transe, déconnectée de la réalité, incapable de distinguer le danger. Si vous lui posez une question, elle aura le plus grand mal à répondre d’une façon logique car elle souffre à ce moment précis d’une forme d’amnésie qui dissocie ses souvenirs.

Lorsque vous observez une personne soumise en subspace, elle semble hébétée, les yeux fixes, son élocution est très lente et laborieuse, voire impossible, ses gestes d’une extrême lenteur. Comme quelqu’un ayant subi un choc ou sous l’emprise d’une drogue. Dans ce cas, le subspace peut être considéré comme un état dissocié. Tout ou partie des émotions sont dissociés de la conscience. Les sensations ressenties par la soumise deviennent purement du plaisir et n’importe quelle douleur infligée est alors transférée à son cerveau comme étant du plaisir.

La méthode la plus souvent utilisée pour guider la personne soumise jusqu’au subspace est d’infliger une douleur progressive, comme celle du fouet progressif, pour permettre aux endorphines de transformer la douleur en plaisir. L’intensité des coups sera alors augmentée progressivement pour garder le seuil de plaisir. La progression des coups s’obtient par la diversité des instruments utilisés en partant de martinet, battoir, pour terminer optionnellement avec une cravache ordinaire, une canne ou une cravache à fil.


 
Généralement, il faut du temps et de l’expérience pour que la soumise puisse s’abandonner et atteindre le subspace. Pour cette raison la confiance établie entre le Dominant et la soumise est primordiale. Les personnes soumises peuvent connaître un degré variable de subspace, mais elles seront d’accord pour dire que c’est une sensation merveilleuse, de flotter et de se trouver dans un plaisir constant.

Rappel: Le phénomène d’addiction existe comme pour toutes les drogues et en raison de ce plaisir, les personnes soumises seront à la recherche d’un état de plus en plus profond, suppliant souvent leurs Dominants de les envoyer toujours plus loin.
  Le Quatre niveaux de Subspace.

1 -Espace haute: Le sub est en plein contrôle de lui-même et agit comme bon lui plait.

2 -Espace marginale bas: Cet espace se produit quand le dom dirige l’attention du sub. Ceci peut se produire aussi délicatement qu’un regard, un contact léger, un petit bruit ou n’importe quelle combinaison de ces derniers. Le sub est en continuelle attention, souvent par le regard ou l’audition de la prochaine commande venant du dom. Si l’interaction entre dom et sub est recherchée, il est préférable de rester dans cet espace.
Aux prochains niveaux le sub est incapable de transmission, d’articuler des simples mots, étourdi.

3 -Espace blond: Dans cet état, le Q.I. du sub tend à diminuer progressivement, mais revient à la normale à la fin de la séance. Il se sent devenir plus lent mentalement. À ce moment le sub ne peut pas distinguer le danger, incapable d’utiliser un veto car il lui est devenu incompréhensible. Encore, une autre raison pour laquelle la confiance du dom est essentielle. Le sub ne peut pas penser pour lui-même, incapable de décider s’il en a assez, s’il est temps d’arrêter. C’est dans cette situation que le dom devra utiliser son jugement.

4 -Espace principal: Parfois les doms et les subs pénètrent dans cet état ou le sub perd sa nature soumise.
Tandis qu’à ce niveau, la volonté du sub tend à reprendre son comportement normal. La volonté du sub diminuant beaucoup sa nature docile, celui-ci devient primitif comme un animal, dangereux, puissant.

La parole ne vient plus par des mots compréhensibles mais par grognements comme des tonalités et des bruits. Le sub se connecte sur le langage primitif du corps, devenant un prédateur, se soumettant à peine. Si le sub sent la faiblesse, tout comme un félin en panique, il essaie de se libérer du dom. Dans cet état, il est préférable pour la sécurité du dom de ligoter le sub.

Les subs peuvent connaître un degré variable de ces niveaux tout en éprouvant le subspace, mais ils seront tous d’accord pour dire que c’est une sensation merveilleuse, de flotter et de se trouver dans un plaisir constant. Le subspace tend à intensifier les sens. En raison de ce plaisir, les subs seront à la recherche d’un état plus profond, suppliant souvent leurs doms de les envoyer plus loin.


  * Endorphines ou endomorphines: Sont des composés opioïdes peptidiques endogènes. Elles sont secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus lors d'activité physique intense, excitation, douleur, orgasme. Elles ressemblent aux opiacés par leur capacité analgésique et à procurer une sensation de bien-être.
Il n'est aucune sorte de sensation qui soit plus vive que celle de la douleur.  M de Sade.