Fouet: Le fouet se présente avec un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir, la longueur est différente selon les usages. On le craint parce qu'on sait qu'il peut faire très mal et laisser des traces durables. Le maniement en est particulier et spectaculaire. D'un coup de poignet sec on fait claquer le fouet. Le bout de la lanière dépasse la vitesse du son et émet ce bruit caractéristique.
• Dans les relations SM, le fouet est un instrument de domination fort. Il faut de la modération dans son maniement afin de ne pas blesser la personne soumise. C'est un objet d'excitation dont la simple vue produit émotion et frissonnement de la peau. Promené sur les parties génitales ou sensibles, il provoque un sentiment d'abandon de la part de la soumise et d'adoration à celui qui le manie. Ses brûlures et ses marques, ses résistances à la douleur sont un dépassement de soi, un rite initiatique dont est fier le soumis ou la soumise. D'ailleurs, la soumise est souvent plus résistance que le mâle.
• Un instrument de précision qui peut frapper juste l'endroit décidé. La personne fouettée peut l'être les yeux bandés car ainsi elle ne saura pas où viendra l'impact suivant. Elle peut être attachée sur une croix de Saint-André ou un cheval d'arçon livrant ainsi certaines parties de son corps au fouet. Les coups de fouet bien placés et répétés peuvent provoquer des orgasmes. Caresse cinglante et mordante...
Dès lors qu’on utilise un fouet, c’est qu’on a franchi un palier dans l’acceptation de la souffrance. La démarche comprend une dimension presque spirituelle, où la douleur subie de façon répétée peut amener à un état de transe, au cours duquel l’esprit se détache du corps et s’évade. Une semi-hypnose où la vigilance de votre partenaire est essentielle, car vous ne serez peut-être plus en mesure de parler ou de ressentir de façon consciente. Ce sera donc à elle, ou à lui, de mettre un terme à la séance afin de préserver votre sécurité.
Fouet en main ? Vous allez avoir la responsabilité de vos gestes. Localisez vos coups sur la zone des fesses, ventre, bas du dos, parties génitales, avec prudence sur ces dernières. Variez les mouvements ainsi que leur intensité. • Vous devrez vous montrer très attentif et soucieux des réactions de la personne qui se trouve au bout de votre fouet. Qu'exprime-t-elle ? Semble-t-elle être à l’aise, inquiète, décelez-vous une prise de plaisir ou seulement la lutte contre la souffrance ? N’hésitez pas à tout ! arrêter dès que vous avez un doute et assurez-vous de ses sensations. Attention: Jamais sur le ! visage, la tête, les bras ou les jambes. Prudence: Pratiquer sans votre partenaire pour vous exercer. Attention cependant aux blessures que vous pourriez vous infliger.
• Vous êtes fouetté(e) ? Vous avez probablement l’envie de vous dépasser, d’encaisser jusqu’à rencontrer vos limites. Ne soyez pas trop gourmand lors des premières séances et n’allez pas trop loin. Laissez la douleur venir, mais assurez-vous d’y associer du plaisir…
• Vous allez peut-être, au cours des sessions, sentir votre esprit lâcher prise lorsque la douleur prendra des proportions importantes. C’est précisément ce point que de nombreux adeptes cherchent à atteindre. Laissez aller sans crainte l’état de relaxation dans lequel votre mental vous plonge. Profitez, votre partenaire veille.
"Prudence est mère de sûreté" Le maniement du fouet ou cravache exige expérience et entraînement. Les fouets peuvent entraîner des ! infirmités s'ils ne sont pas utilisés correctement. Gardez à l’esprit qu’un fouet /martinet, n’est pas un outil anodin. La prudence est de ! rigueur lorsque vous utilisez de tels accessoires.
Fouets catégories.
• Bullwhip, shockwhip, fouets de travail, très longs, à utiliser en extérieur, à manier avec grande précaution. (visibles dans les films type "western" et "indiana jones") • Sjambock et quirt (dog quirt), très courts et maniables, mais redoutables. • Singletails, signalwhip et snakewhip, plus courts et plus précis.
• Fouet Singletail, en Francais "simple lanière", couramment utilisés en BDSM. Un fouet singletail, contrairement à un martinet, ne possède qu’une seule lanière. Elle est tressée par de multiples brins de cuir, et plus il y a de brins, plus le fouet est vif et précis. Il possède aussi une poignée, en bois, ou en cuir et intégrée au corps. Celui-ci peut être soit en cuir, soit composé d’une poche remplie de diverses matières. Vient ensuite la queue, ou le tombant, lanière unique constituant la partie la plus souple. Puis le cracker (ou non), petit plumeau qui lorsqu’il fend l’air, produit ce petit craquement si caractéristique du bruit du fouet.
• Les fouets singletails sont non seulement des accessoires BDSM, mais aussi, de par leur conception, presque des objets d’art. Je vous inviterais presque à en posséder un juste pour sa beauté. Prudence: Quel que soit le modèle choisi, vous devez vivement vous exercer à "blanc" avant de le faire sur une vraie personne.
On n'échappe au désir que pour être repris par le désir. J. Brault.